Composition
Catégorie
EstampeTechnique
Lithographie couleursPériode
Fin du 20ème siècleDimensions
118 cm x 160 cmFaire une offre à
Informations sur l’œuvre
Catégorie
EstampeTechnique
Lithographie couleursPériode
Fin du 20ème siècleDimensions
118 cm x 160 cmSignature
Signée en bas à droiteÉtat de conservation
Très bonEncadrement
OuiLocalisation
Paris, FranceDescription
Très belle lithographie d'Olivier Debré. Cette lithographie a été tirée à seulement 40 exemplaires. Celle-ci est une épreuve d'atelier, elle porte en bas à gauche la mention "EA". Elle est signée par l'artiste en bas à droite.
Cette œuvre mesure 118 x 160 cm (dimensions hors cadre). Elle est vendue dans un encadrement en bois clair.
Provenance
Collection particulière française. Œuvre acquise par l'actuelle propriétaire à la Galerie Placier à Paris.
L'artiste
Biographie
Olivier Debré est né le 15 avril 1920 à Paris, il est l’un des chefs de file de l’abstraction lyrique. Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Montaigne, Olivier Debré s'inscrit en 1937 à l’école des Beaux-Arts de Paris et plus précisément dans l’atelier de son oncle Jacques Debat-Ponsan. En parallèle, il suit une formation en histoire à la Sorbonne et obtient sa licence en 1942. Il fréquente également l’atelier d’un certain Le Corbusier.
Olivier Debré subit un véritable choc artistique en juin 1927 au pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris, où est exposé le désormais iconique Guernica de Pablo Picasso.
Georges Aubry expose en premier Olivier Debré à sa galerie située rue de Seine à Paris, c’est là que Dunoyer de Segonzac et Pablo Picasso découvrent ses œuvres. Picasso invite alors le jeune Olivier Debré à son atelier du 7 rue des Grands-Augustins pendant l’hiver 1942-1943.
Entre 1940 et 1943, il rejoint son frère et son père dans la résistance des maquis alors que la guerre fait rage. En 1944, il épouse Denise Coulon avec qui il aura deux enfants.
En 1949, il présente sa première exposition à la galerie Bing à Paris. Cette même année, il est invité pour la première fois au Salon d’automne, duquel il restera fidèle. C’est à cette période de sa vie qu’il fait la rencontre d’artistes comme Pierre Soulages, Michel Atlan, Hans Hartung, Serge Poliakoff, Gérard Schneider, Maria Helena Vieira da Silva et qu’il réalise ses premiers "signes-personnages".
En 1950, il expose à la Perspective Gallery de New York et au Salon de mai. En 1951, la Hune présente pour la première fois ses gravures, notamment des eaux fortes. En 1952, il expose au Salon d’Octobre aux côtés de Jean Degottex, Pierre Dmitrienko, Jacques Doucet, Zao Wou-Ki, Jean Messagier, Charles Lapicque, Jacques Germain, Francis Bott, Claude Bellegarde et Geneviève Asse.
L’année 1953 est une année clef voire même charnière dans l’œuvre d’Olivier Debré qui délaisse ses "signes-personnages" pour les "signes-paysages" qui selon Pierre Cabanne "un lieu de rencontre de ses sensations directement ressenties sur la nature et d’une pensée tendue vers la pleine et exacte connaissance.". On qualifie souvent l’art de Debré de "peinture d’abstraction fervente".
En 1956, il obtient sa première exposition personnelle à Paris et il expose à Washington en 1959, aux États-Unis, il fait la rencontre de Franz Kline et de Mark Rothko.
À partir des années 1960, Olivier Debré revient au paysage et sa peinture devient plus fluide, et le traitement de la matière se veut différent.
Olivier Debré a reçu bon nombre de commandes publiques provenant du monde entier et il est devenu internationalement reconnu pour sa peinture, mais il s’est également illustré dans un autre domaine, celui de la création de décors scéniques, il a par exemple reçu des commandes pour le rideau de scène de l’Opéra de Hong-Kong à la demande de la Fondation Louis Vuitton, le rideau de scène du Théâtre des Abbesses à Paris, pour la Comédie-Française et celui du nouvel Opéra de Shanghai. Sa consécration est définitivement actée par l’inauguration de la salle Olivier Debré au musée des beaux-arts de Tours en 1992. En 1995, une rétrospective sur son œuvre est organisée au Jeu de Paume à Paris.
Olivier Debré meurt le 1er juin 1999 laissant derrière lui une production artistique de premier plan, il repose au cimetière de Nazelles près de Tours. Sa production artistique le hisse aux côtés des plus grands artistes français abstraits de son temps comme Pierre Soulages, Hans Hartung ou Nicolas de Staël.
"Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image… Toute chose qui participe du monde, y compris mon émotion. Les peintres qui se croient de purs lyriques décrivent le paysage de leur émotion… L'important reste l'intensité du sentiment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion." Olivier Debré