Informations sur l’œuvre

Catégorie

Estampe

Technique

Lithographie couleur

Date

1958

Dimensions

65.5 cm x 49 cm

Signature

Non signée

Justificatif(s) d’authenticité

Lithographie vendue accompagnée d'un certificat d'authenticité délivré par l'éditeur Mourlot.

État de conservation

Très bon

Encadrement

Non

Localisation

Paris, France

Description

Lithographie en couleurs imprimée par Mourlot en 1958.

Provenance

Collection Mourlot

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L'artiste

Peintre
Dessinateur

Jean Cocteau

Artiste célèbreArtiste célèbre
Peintre
Dessinateur
Né(e) en 1889
France

Biographie

Jean Cocteau est né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte au sein d’une famille bourgeoise. Georges Alfred Cocteau, son père, était un avocat et peintre amateur. Sa mère se nommait Marie Junia Émilie Eugénie Lecomte, elle épousa son père en 1875.

Le 5 avril 1898, son père se suicide, une blessure qui laissera d’importantes traces dans la vie de Jean Cocteau.

Jean Cocteau découvre le cinéma et le théâtre à l’âge de 6 ans grâce à sa mère. C’est à partir de ce moment que le jeune garçon se met à imaginer des décors, des musiques et des textes.

À quinze ans, il fait le choix de quitter le foyer familial pour étudier au lycée Condorcet à Paris, il y fait la rencontre de Pierre Dargelos. Finalement, manifestant peu d’intérêt pour ses études, Jean Cocteau est renvoyé du lycée en 1904, il rate deux fois son baccalauréat par la suite.

Le tragédien Édouard de Max est un des premiers à s’intéresser au style de Cocteau, il l’aide à se faire connaître dans le tout Paris. Pour cela, il organise une matinée poétique au théâtre Femina, Jean Cocteau livrera ainsi son premier récital de poésie.

En 1909, Cocteau publie son premier recueil de poèmes : La Lampe d’Aladin, un récit inspiré par Mille et Une Nuits. Avec cette première publication, il se fait connaître dans les cercles littéraires et artistiques bohème, on le surnomme le "Prince frivole". C’est d’ailleurs sous ce titre qu’il publie son second recueil en 1910.

Jean Cocteau est fasciné par Serge de Diaghilev, le maître des ballets russes, mais aussi par le peintre Léon Bakst et le danseur Vaslav Nijinsky. Sa rencontre avec Diaghilev marque un tournant dans sa vie, il renie ses poèmes pour se rapprocher de l’avant-garde futuriste et cubiste.

En 1912, Le Dieu bleu naît de sa collaboration avec les artistes russes et en 1917, Parade voit le jour avec des costumes et décors de Pablo Picasso. Cette œuvre inspire à Guillaume Apollinaire le néologisme de surréalisme qui sera repris par André Breton et Philippe Soupault, Cocteau sera rapidement exclu du mouvement artistique.

Jean Cocteau participe au mouvement Dada, il aura une influence importante sur les travaux du groupe.

Réformé du service militaire, Cocteau participe tout de même à la Première Guerre mondiale comme ambulancier. Il est vite démobilisé pour des raisons de santé. Il retourne vivre à Paris et reprend ses activités, il écrit un roman sur la guerre intitulé Thomas l'Imposteur.

Dans les années 1920, Jean Cocteau se rapproche des cercles littéraires d’André Gide, de Marcel Proust et de Maurice Barrès. En 1924, il rédige une adaptation de la pièce de théâtre Roméo et Juliette.

En 1938, il présente Les Parents terribles, une pièce de théâtre, qui a été interdite par le conseil municipal de Paris après sa 9ème représentation. La ville de Paris accusait Cocteau de mettre en scène l’évocation d’un inceste. Après 1945, la pièce sera présentée à de nombreuses reprises, notamment par Jean Marais au Théâtre Antoine à partir de 1977.

Jean Cocteau est élu à l’Académie française en 1955, il est donc considéré comme une des sommités artistiques de son époque, il a animé la vie artistique française pendant de nombreuses années. On peut aussi citer deux pièces de théâtre créées par Cocteau : La Machine infernale et La Machine à écrire.

Jean Cocteau meurt dans sa maison de Milly-la-Forêt le 11 octobre 1963. Sur sa tombe on trouve l’épitaphe : "Je reste à vous".

Le musée Jean Cocteau a vu le jour en 2011 grâce à une généreuse donation de 1800 œuvres à la ville de Menton. Le donateur est le collectionneur Séverin Wunderman. Cette institution devient donc la plus importante sur l’œuvre de Cocteau.

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