Sans titre
Catégorie
PeintureTechnique
Acrylique sur cartonDate
2018 - 2021Dimensions
80 cm x 110 cmFaire une offre à
Informations sur l’œuvre
Catégorie
PeintureTechnique
Acrylique sur cartonDate
2018 - 2021Dimensions
80 cm x 110 cmSignature
Signée en bas au centreJustificatif(s) d’authenticité
Peinture vendue accompagnée d'un certificat d'authenticitéÉtat de conservation
Très bonEncadrement
NonLocalisation
Paris, FranceDescription
Cette œuvre unique de Logovarda est une acrylique sur carton. Elle est très épaisse et texturée.
L'artiste
Biographie
La création de LOGOVARDA - contrairement à l’impression sommaire - procède de l’équilibre, non de l’excès. Les forces du chaos dans ces toiles se contrebalancent et leur mouvement immobile est le secret de la beauté presque rassurante de ses cauchemars.
On pense d’emblée, devant la frénésie de sa production, à de l’art brut. Elle en a le rythme, les ritournelles, les obsessions, les automatismes. Elle s’en écarte pourtant, mais il est difficile de dire en quoi.
Son œuvre est une bande dessinée, une frise sans fin qui se déploie selon des lois qui lui sont propres. On songe à une tapisserie de Bayeux, mais explosée en fragments. Une démarche obsessionnelle qui le rattacherait à l’art brut, sans le recul lucide et non dénué d’humour qu’il conserve sur lui-même.
C’est dans l’évocation du sacrifice que la scénographie de Logovarda revêt sa plus haute densité, que son trait se déroule dans la plus parfaite économie de moyens. Une simple roue rouge vif sur fond sombre, et voici un rouet détrempé. A droite une tête qui hurle tant que ces cheveux en deviennent des piques. Et à ces pieds un animal renversé, icone de l’innocence et de la soumission.
On songe aussi à des tags. Son œuvre, dès lors, est une conjuration des démons, un abcès par où suppurent continuellement les forces maléfiques, neutralisées à leur jaillissement même par la magie de l’art.
Une révolte d’une telle ampleur n’a qu’un rapport fortuit avec les techniques, la culture et le marché de l’art. Elle a saisi le pinceau parce que c’était la première arme à sa disposition.
Texte de Slobodan Despot tiré du livre LOGOVARDA, Edition de la Matze-Xenia.