Informations sur l’œuvre

Catégorie

Peinture

Technique

Broderie sur toile

Date

2021

Dimensions

40 cm x 30 cm

Signature

Signée au dos

Justificatif(s) d’authenticité

Œuvre signée à la main par l’artiste et estampillée par Vangart. Vendue avec un certificat d'authenticité.

État de conservation

Très bon

Encadrement

Oui

Localisation

Lyon, France

Description

"Les Travailleurs de la Nuit" est une œuvre brodée sur une toile tendue sur chassis. Edition limitée à seulement 9 exemplaires. L'œuvre proposée est la numéro 7/9.

Cette broderie d'art a été conçue par Vangart. Elle est vendue dans une caisse américaine noire satinée.

Dimensions hors cadre : 40 x 30 cm.

À propos de Vangart
Vangart est l’alliance parfaite entre la création artistique et la broderie. Chaque collaboration est le fruit d’une reflexion avec l’artiste sur le choix des matériaux et des couleurs à utiliser afin de retranscrire fidèlement ses intentions. Chaque œuvre brodée représente plusieurs heures de travail et des centaines de milliers de point de broderies ce qui la rend totalement unique.

Vangart collabore avec des artistes internationaux, afin de réaliser des œuvres brodées en édition limitée. Chaque œuvre est numérotée et délivrée avec un certificat d’authenticité et signée de la main de l’artiste.

Frais de livraison de 10 € pour toute la France. Pour d'autres destinations, n'hésitez pas à nous contacter.

Provenance

Atelier Vangart à Lyon

L'artiste

Peintre

Sozyone Gonzalez

Né(e) en 1973
Belgique

Biographie

Né à Bruxelles, Pablo Sozyone Gonzalez travaille sur la ligne, la forme et le rythme depuis plus de 30 ans. Issu d’une famille Asturienne fière et modeste, fuyant l’Espagne de Franco, mais avec la joie de vivre et l’humour bestial d’une meute bruyante, Pablo se sent très vite libre de penser et de faire ce qu’il veut, où il veut, dans sa ville, Bruxelles.

En 1988, à l'âge de 15 ans, il rencontre Smimooz son fidèle partenaire artistique sur les bancs de St Luc, où il découvre et intègre les techniques des grands-maîtres et se passionne pour l’histoire de l’art. Ensemble, ils commenceront par tagger tout et n’importe quoi, signant de son avatar artistique : Sozyone, tout en écrivant les premiers textes et les premières rimes du groupe De Puta Madre.

En quelques années, Sozyone devient une référence en Belgique, pour sa musique, ses textes et ses peintures. En 1994, il rencontre Claire, avec qui il vit et travaille sur chacun de ses projets, la présentant comme son 'arme secrète'. Ensemble, ils développeront une des grandes caractéristiques de l'œuvre de Sozyone : les couleurs (il faut savoir que Pablo est daltonien).

En 2000, Claire et Sozyone ouvrent la première galerie d'art uniquement dédiée au Graffiti en Europe, INK Gallery à Bruxelles. Ils organisent notament la première exposition de Fredéric Platéus, Olivier Kosta-Théfaine, Honet...

De 2001 à 2003, il crée la marque Twelve Inch en France. Au même moment, Sozyone devient directeur artistique du magazine Ticket, pour ensuite créer le magazine Voxer. Le goût pour l’édition ne le quitera plus. 

En 2004, Sozyone fait le saut en galerie et expose "One Million Murders" (ALICE Gallery). Durant cette période (de 2003 à 2013), il travaille sur un seul concept "La Voyoucratie". Portrayant les plus beaux spécimens du milieu, les anarchistes français à vélo, en traction avant ou en BMW, les terroristes allemands des années patte d’eph, les vieux de la vieille du Port de Marseille, les rouges d’Espagne, les bandes des rues de New York, les gants blancs de la Place Vendôme... Un univers romantisé aux arômes de pavot et de poudre à canon, dont le profil aurait le nez cassé et le regard bestial. 

En 2013, Sozyone rejoint Jaba Mathieu pour une aventure de 2 ans. Entre Singapour, Los Angeles et Valencia, ils vont développer, écrire, dessiner et finaliser "Enemies", un comic book intergalactique de 142 pages (Éditions Ankama, octobre 2015). En 2015, Sozyone ouvre un nouveau chapitre avec "Cabaret Bordels" : Un univers insouciant dont les personnages aux regards désinvoltes et aux attitudes paisibles, presque inertes, déambulent en masse dans le nerf d’une métropole froide, dans l’attente d’un attentat ou d’une vague destructrice, téléphone en main, pensant immortaliser le moment, quel qu’il soit. En réaction, Sozyone peint ceux qui prennent le temps d’apprécier le présent, une mésange se posant sur leur tête.

En 2018, la ville de Liège lui confie une double façade de plus de 1200m2 de surface, qui verra surgir : "L‘Homme de la Meuse", son chef-d'œuvre ante-apocalyptique, aujourd’hui considéré par beaucoup de ses citoyens comme leur emblème. Cette même année, il ouvre une galerie dans le centre de Bruxelles, qui lui sert de laboratoire : ULTRADADA. Un espace où l’art est libre de toute contrainte commerciale, exposant quelques artistes "inexposables" de part leur engagement ou simplement parce qu’ils ne s’identifient plus avec le monde de l’art actuel. 

De cette expérience, Sozyone et Griffin lancent SAUVAGE, un projet de survie qu’ils développent au début de la crise pandémique. Durant le mois de mai 2020, sort le premier numéro, qui s’arrache en moins de 24h sans promotion et en plein confinement, au risque de se faire verbaliser. Consolidant l’idée que les curieux continuent d’apprécier les objets et les publications physiques, dans une ère où les images virtuelles nous entourent, déroulées d’un mouvement de pouce sur nos téléphones intelligents. Au 4ème numéro, les magazines SAUVAGE, maintenant tiré à 200 exemplaires, s’arrachent en moins d’une heure.

Cette même période étrange, permet à Smimooz et Sozyone de se retrouver en studio pour enregistrer un nouvel album sous un nouveau nom : GRISBI. Un projet mêlant musique, textes, peintures, affiches et dessins animés, dont la date de sortie est prévue pour le printemps 2021. 

Actuellement, Sozyone travaille en atelier et en équipe, préparant une exposition de nouveaux travaux à Hambourg (GOLDEN HANDS Gallery).

En constante quête de nouvelles formes et de nouveaux médias, il travaille l’acier, sculpte l’argile, vide les bombes, déchire le papier et s’essaye à la réalité virtuelle afin de répondre à ces visions qui n’ont plus de limites techniques.