Trompe l'œil, Death Valley, Billboard
Catégorie
EstampeTechnique
LithographieDate
2021Dimensions
50 cm x 85 cmFaire une offre à
Informations sur l’œuvre
Catégorie
EstampeTechnique
LithographieDate
2021Dimensions
50 cm x 85 cmSignature
Signée en bas à droiteÉtat de conservation
Très bonEncadrement
NonLocalisation
Paris, FranceDescription
"Trompe l'œil, Death Valley, Billboard, March 4, 2017, 5:41 pm, California, JR"
En 2017, dans la Death Valley en Californie, JR installe au milieu du désert un panneau monumental reproduisant le paysage montagneux environnant en noir et blanc.
Ce trompe l'œil géant est une collaboration avec le groupe Arcade Fire pour la couverture de leur album "Everything Now".
Œuvre datée de 2021. Il s'agit d'une lithographie 14 couleurs imprimée sur une machine Marinoni sur papier blanc. Papier BFK Rives - 270 grammes. Éditée à 180 exemplaires signés et numérotés.
L'édition proposée ici porte le numéro "142/180". L'œuvre est signée et tamponnée en bas à droite. Elle est vendue dans son tube d'origine.
Provenance
Collection particulière française
Imaginez l’œuvre chez vous
L'artiste
Biographie
JR est un artiste français né à Paris le 22 février 1983. Jean René, de son vrai nom, a grandi à Montfermeil en région parisienne. Ses parents possédaient un stand aux puces de Clignancourt, c’est pour cette raison que JR passait beaucoup de temps sur les marchés. Il étudie au lycée Stanislas à Paris et s’adonne à la pratique du graffiti dès son adolescence.
JR considère sans prétention qu’il possède la plus grande galerie d’art au monde. En effet, grâce à la technique du collage photographique, il peut exposer librement sur les murs du monde entier, il attire ainsi l’attention des passants et du voisinage, il permet à des personnes qui ne fréquentent pas les musées et les galeries d’art de s’ouvrir à l’art. Dès que JR passe quelque part, il crée l'événement et laisse des souvenirs inoubliables aux personnes ayant vu ses installations artistiques.
Son premier projet artistique remonte à 2004, JR a débuté près de chez lui à Clichy-Montfermeil avec le projet 28 Millimètres. Ensuite, il a mené Face 2 Face au Proche-Orient en 2007, Women Are Heroes au Kenya entre 2008 et 2011 qu’il a présenté lors de la semaine de la critique à Cannes.
JR définit son art comme un "art infiltrant", lors de ses collages, des locaux se prêtent volontiers au jeu en participant activement au processus de création. Il laisse aussi une libre interprétation aux spectateurs et ne souhaite pas s'immiscer entre le spectateur et l'œuvre.
En 2011, JR a reçu le Ted Prize et a lancé Inside Out, un projet artistique international permettant aux personnes du monde entier de recevoir un tirage de leur portrait en noir et blanc, puis de le coller pour soutenir une action, une idée ou un projet.
En collaboration avec le New York City Ballet, JR a créé un ballet et court-métrage en 2014 dont la musique était composée par Pharrel Williams, Hans Zimmer et Woodkid, il fut présenté au Tribeca Film Festival. En même temps, JR travaillait dans l’hôpital abandonné d’Ellis Island, il a réalisé un court-métrage avec Robert de Niro intitulé Ellis.
En 2016, JR a été invité par le musée du Louvre pour réaliser une œuvre de street art en faisant disparaître la célèbre pyramide du Louvre avec une incroyable anamorphose. Une création déjà mythique qui nous montre la patte artistique de JR. Le street artiste a également présenté d’autres installations monumentales à Rio de Janeiro lors des Jeux Olympiques de 2016.
Acteur désormais bien connu de l’art contemporain et maintenant du cinéma mondial, JR a co-réalisé en 2017 le film Visages, Villages avec Agnès Varda, ce film a d’ailleurs été projeté la même année au Festival de Cannes mais hors compétition. L’année suivante le film est récompensé par l’Œil d’Or et il est nommé aux Oscars et aux Césars dans la catégorie du meilleur documentaire.
On peut également citer le projet The Wrinkles of the City qui a été présenté dans plusieurs villes autour du monde, en Espagne, en Chine, aux États-Unis, à Cuba, en France, en Turquie, en Allemagne entre 2008 et 2015.
En 2013, les premières expositions rétrospectives du travail artistique du street artiste français ont lieu aux quatre coins du globe : à Tokyo au musée Watari-Um, au CAC de Cincinnati, au musée Frieder Burda de Baden Vaden en 2014, à la Hoca Foundation à Hong-Kong en 2015, à la Maison européenne de la photographie en 2018, au SFMOMA et au Brooklyn Museum en 2019.
JR est représenté par des galeries d’art de premier plan : la Galleria Continua, la Galerie Perrotin, la PACE Gallery et la Galerie Nara Roesler.
En 2009, Martine Valo décrit le travail de JR dans le journal Le Monde, elle évoque "un révélateur d’humanité". Shepard Fairey (Obey) quant à lui disait à son sujet en 2010 : "JR est actuellement l’artiste de rue le plus ambitieux.". Fabrice Bousteau présente JR comme "celui que l’on nomme déjà le Cartier-Bresson du 21ème siècle."
À son sujet, le galeriste Emmanuel Perrotin a déclaré : "Un jour, roulant à vive allure sur une autoroute à Shanghai, j’ai été impressionné de reconnaître une gigantesque photographie de JR, très loin dans le paysage, sur un château d'eau. Qu'un artiste aussi jeune marque de son empreinte artistique les villes à travers le monde me fascine. Et lorsque je l'ai rencontré, nous avons aussitôt décidé de travailler ensemble. J'admire son énergie, sa capacité de réunir les gens."
Le 13 août 2015, le journaliste Jesse McCarthy qualifie JR de "jeune artiste français et humaniste imperturbable qui se fait connaître par le surnom 'JR' et qui a émergé ces dernières années comme l’une des figures les plus ambitieuses du monde de l’art."
Récemment JR a encore fait parler de lui avec des actions en soutien à l’Ukraine à travers l’Europe, réunissant ainsi des centaines de personnes en Ukraine, à Paris ou à Venise lors de la Biennale.
Nous sommes très heureux de vous présenter une shortlist des œuvres de JR.