Informations sur l’œuvre

Catégorie

Peinture

Technique

Technique mixte sur papier

Date

2017

Dimensions

72 cm x 52 cm

Dimensions avec cadre94 cm x 74 cm

Signature

Signée en bas à droite

Justificatif(s) d’authenticité

Technique mixte sur papier vendue accompagnée d'un certificat d'authenticité délivré par Robert Combas.

État de conservation

Très bon

Encadrement

Oui

Localisation

Toulouse, France

Description

Œuvre titrée "LA TETE À TATI, LA TATA À TITO, LE COPAIN À MARIO, LE PÈRE À RORO" et datée 2017. Cette œuvre fait partie de la série "Tatouage académique" de l'artiste.

Cette technique mixte sur papier est vendue dans un encadrement en bois noir.

L'artiste

Peintre
Dessinateur
Sculpteur

Robert Combas

Artiste célèbreArtiste célèbre
Peintre
Dessinateur
Sculpteur
Né(e) en 1957
France

Biographie

Robert Combas est né à Lyon en 1957. Il est artiste peintre, sculpteur et illustrateur. En parallèle, Robert Combas se passionne pour la musique. Dans les années 1980, il a participé à la naissance de la figuration libre.

Considéré comme l’un des plus grands artistes français de sa génération, en 2020, il figure parmi les 300 artistes les plus cotés au monde.

À la fin du lycée, il a suivi une formation à l’école de Beaux-arts de Montpellier. Robert Combas a toujours prôné la liberté de création. En 1979, juste après l’obtention de son diplôme, il a présenté ses toiles dans une exposition à Saint-Étienne intitulée : "Après le classicisme".

Au début des années 1980, aux côtés d’Hervé Di Rosa, Robert Combas a fait la rencontre du critique d’art Bernard Lamarche-Vadel, et des artistes, Catherine Viollet, Denis Laget, Jean-Charles Blais, Rémy Blanchard ou encore Jean-Michel Alberola. C’est avec eux que l'artiste a organisé une exposition en 1981 dans l’appartement du critique d’art. "La figuration libre" est née, ce nom fait écho aux artistes américains de cette époque, et se caractérise par une jovialité débridée. Pour ces artistes, les toiles doivent inspirer le rire et le bonheur, la joie et la bonne humeur. Des thèmes tels que la sexualité, l’amour, la musique sont abordés avec naturel et simplicité.

En 1987, Robert Combas tombe amoureux d’une femme, Geneviève, elle devient sa muse.

Aujourd’hui, Robert Combas continue de créer des œuvres qui fournissent des commentaires précieux sur notre société contemporaine.

Robert Combas a dit :

« J’ai toujours peint et dessiné et je suis allé aux Beaux Arts à 9 ans. Mon travail vient plutôt plutôt des "gribouillis" de l’école que du travail aux Beaux-Arts. J’étais un élève plutôt moyen. Besoin de peindre. Ce sont des hommes qui m’ont amené à peindre. Difficile de citer des noms, je crois qu’on le voit dans ma peinture des fois. En gros, j’essaie dêtre un expressionniste des années 80. Je suis d’une famille de 6 enfants, mon père était ouvrier, et ma mère faisait des ménages. Je suis allé au lycée jusqu’à 17 ans, puis je suis rentré aux Beaux Arts de Sète pendant un an, puis ensuite aux Beaux Arts de Montpellier où j’ai passé cinq ans, j’y suis resté jusqu’au diplôme. C’est pendant les trois dernières années que j’ai commencé mes premiers travaux qui allaient devenir ce qu’on a appelé plus tard "la figuration libre". Les professeurs me contrôlaient assez souvent mais j’étais libre, je faisais ce qui me plaisait. La première toile que j’ai faite je l’ai changée plusieurs fois, je repeignais dessus sans arrêt, puis je l’ai séparée en 4 parties, puis en 3, je les ai découpées j’en ai brûlé une. C’est après cette toile que j’ai commencé à faire des toiles très libres, très colorées, assez violentes et avec beaucoup de personnages qui étaient souvent entrain de se battre ou de se faire des farces, je faisais de l’humour noir. Je faisais beaucoup de batailles car petit, je gribouillais sur les tables de l’école des graffiti sur les cahiers. Mes premières toiles étaient "Bataille de cow-boys contre indiens", "Japonais contre américains", "Bataille navale". J’ai toujours voulu faire quelque chose de complètement nouveau, j’ai toujours eu le besoin de me démarquer par rapport aux autres, je pense être un "dandy". J’ai donc passé mon diplôme de peinture à Ste-Etienne devant un jury, dans ce jury il y avait Bernard Ceysson directeur du musée de Ste-Etienne, mon travail lui a beaucoup plu et il m’a proposé de participer à une exposition au musée "Après le Classicisme". Quand j’ai demandé pourquoi il me proposait cette exposition, il m’a répondu qu’en France il n’y avait encore personne qui faisait ce genre de peinture et que ma peinture se rapprochait beaucoup dans l’idée de la "Transavantgarde" italienne et des "Nouveaux Fauves" allemands, tout en ayant rien à voir avec eux. J’ai fait cette exposition, j’y ai rencontré Bruno Bischofberger, Daniel Templon et d’autres gens qui ont regardé avec intérêt mes toiles, ils m’ont acheté quelques pièces. Je suis donc monté à Paris habiter chez Di Rosa et Louis Jammes. J’ai toujours pensé que mon travail devait marcher, je l’ai fermement défendu et c’est pourquoi ça a marché. Moi, j’essaie vraiment de faire du nouveau, j’essaie de sortir de moi même et de ne pas m’occuper de la ressemblance avec quelqu’un. J’essaie dêtre le plus honnête possible, et dans l’art on pensait qu’il était impossible de faire quelque chose qu’on puisse pas expliquer. Aux Beaux Arts c’était comme ça, moi j’ai voulu prouver le contraire. J’étais bloqué depuis la maternelle, à 20 ans je me suis débloqué par un travail de masse, je suis arrivé au diplôme, j’avais rien d’intellectuel mais j’avais un travail énorme. »