Informations sur l’œuvre

Catégorie

Peinture

Technique

Huile sur toile

Date

1890

Dimensions

47 cm x 61 cm

Signature

Signée en bas à gauche

Justificatif(s) d’authenticité

Peinture vendue accompagnée d'un certificat d'authenticité de Marie-Anne Destrebecq-Martin

État de conservation

Très bon

Encadrement

Oui

Localisation

Toulouse, France

Description

"Vue des bords de Garonne" vers les quais de la Daurade à Toulouse a été peinte vers 1890 par Henri Martin. Une peinture qui inspirera par la suite les grands décors de la Salle Henri Martin au Capitole à Toulouse. Dans les photos, vous retrouverez des visuels de la grande huile sur toile 'Les Bords de la Garonne" de 1906, une des composantes principales de ce splendide décor toulousain. Un zoom sur la partie droite de cette immense huile sur toile nous montre à quel point le tableau que nous vous proposons a influencé Henri Martin pour ce décor réalisé dans cet illustre bâtiment de sa ville natale.

Une sublime huile sur toile dont l'authenticité a été confirmée par Madame Marie-Anne Destrebecq-Martin.

Ce tableau d'Henri Martin est proposé dans un très bel encadrement. Dimensions de l'œuvre hors cadre : 47 x 61 cm et avec cadre : 63 x 77,5 cm.

L'artiste

Peintre

Henri Martin

Artiste célèbreArtiste célèbre
Peintre
Né(e) en 1860
France

Biographie

Henri Jean Guillaume Martin est né le 5 août 1860 à Toulouse. Henri Martin suit une formation à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse entre 1877 et 1879, il est formé par un certain Jules Garipuy. En 1879, avec une bourse municipale en poche, il part vivre à Paris et devient l’élève du peintre académique Jean-Paul Laurens.

En août 1881, il se marie avec Marie-Charlotte Barbaroux, une pastelliste qu’Henri Martin a rencontré au cours de son passage aux beaux-arts de la Ville rose. Ils auront quatre fils, deux deviendront des peintres de portraits et de paysages : René Jean qui signait sous le nom de Claude-René Martin et Jacques Auguste qui utilisait le nom d’artiste Jacques Martin-Ferrières.

En 1855, Henri Martin voyage en Italie et y étudie les primitifs italiens en compagnie d’Ernest Laurent et d'Edmond Aman-Jean. Cette découverte de la botte italienne marque un tournant dans sa carrière d’artiste et dans son art. Le peintre fait le choix d’une inspiration plus poétique et sa technique s’éloigne progressivement des modèles académiques acquis lors de son apprentissage à l’école des beaux-arts.

Henri Martin se tourne alors vers un divisionnisme spontané, influencé par le néo-impressionnisme. Sa peinture est composée de touches légères et courtes, minutieusement séparées. Ces coups de pinceau construisent les formes et la lumière, dans un chromatisme orienté vers une réalité idéalisée et qui invite au voyage et au rêve.

Grand lecteur, Henri Martin apprécie notamment les écrits d’Edgar Allan Poe, de Lord Byron, de Dante, de Charles Baudelaire ou encore ceux de Paul Verlaine. Henri Martin a aussi peint des œuvres aux allures proches du symbolisme : des paysages brumeux peuplés de personnages intemporels et mélancoliques.

Même s’il a eu tendance à s’éloigner du symbolisme, Henri Martin a toujours su conserver sa poésie et son côté mystérieux, l'atmosphère secrète et diffuse de ses paysages en témoignent. Le peintre toulousain mettait en place une sorte de spiritualisation des formes dans un ensemble idéalisé. Sa peinture est une porte d'entrée vers une esthétique et une expression apaisée avec des touches pointillistes assez élargies.

Henri Martin a honoré d’importantes commandes publiques en France, il a par exemple orné le Capitole de Toulouse en 1906, une salle porte son nom dans l’actuelle mairie de Toulouse. Il a décoré la préfecture du Lot à Cahors, la Sorbonne en 1908, l'Hôtel de Ville de Paris, un cabinet du Palais de l’Élysée en 1908, le Conseil d’État entre 1914 et 1922 et la mairie du Vème arrondissement en 1935.

En 1896, il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur et en 1914 il est nommé commandeur. Le 24 novembre 1917, Henri Martin est élu comme membre titulaire à l’Académie des beaux-arts.

Henri Martin a fini sa vie dans le Lot, plus précisément à Labastide-du-Vert où il avait installé son atelier. Il s’éteint le 12 novembre 1943 à l’âge de 83 ans.

Selon Artprice, Henri Martin était le 779ème artiste le plus coté au monde en 2020. Entre 2000 et 2020, la cote de l’artiste a pris 30 %. Les plus grands collectionneurs d’Henri Martin se trouvent aux États-Unis, en France et en Grande-Bretagne. L’huile sur toile La joie de vivre (1905) est à ce jour le record en vente publique pour une œuvre d’Henri Martin. Elle a été vendue aux enchères à New York en 2012 pour 1,3 millions d’euros frais compris.

Parmi les collectionneurs de l’art d’Henri Martin, on peut citer le magistrat Paul Riff mort en 1929, qui était un passionné de la peinture du natif de Toulouse.

Des œuvres d’Henri Martin sont conservées dans de prestigieux musées français : le musée d’Orsay, le musée de Cahors Henri-Martin, le musée des beaux-arts de Bordeaux, le musée des Augustines de Toulouse, le musée des beaux-arts de Carcassonne, le musée Fabre de Montpellier, le musée des beaux-arts de Reims, et bien d’autres...