Bouquet de roses
Catégorie
PeintureTechnique
Huile sur toileDate
1929Dimensions
87 cm x 65 cmInformations sur l’œuvre
Catégorie
PeintureTechnique
Huile sur toileDate
1929Dimensions
87 cm x 65 cmSignature
Signée en bas à droiteÉtat de conservation
Très bonEncadrement
OuiLocalisation
Toulouse, FranceDescription
Cette huile sur toile signée en bas à droite Achille Laugé (1861-1944) représentant un beau bouquet de roses. Cette nature morte est datée de 1929. On y trouve des éléments de l'impressionnisme et du pointillisme, ses couleurs sont superbes.
Ce tableau est vendu dans un très bel encadrement de style Louis XV. Dimensions hors cadre : 73 x 50 cm -
Dimensions avec cadre : 87 x 65 cm.
L'artiste
Biographie
Achille Laugé est né le 29 avril 1861 à Arzens dans l’Aude. Ses parents étaient des paysans, ils destinaient leur fils à devenir pharmacien. Entre 1876 et 1881, Achille Laugé a fréquenté l’école des beaux-arts de Toulouse, en même temps, il a effectué un stage dans une pharmacie toulousaine. Lors de ses études, il a fait la connaissance d’Henri Martin, Henri Marre et d’Antoine Bourdelle.
En 1882, il s’installe à Paris au 13 rue Radziwill et poursuit sa formation à l’école nationale supérieure des beaux-arts. Jusqu’en 1886, Achille Laugé était l’élève de Jean-Paul Laurens et Alexandre Cabanel. À Paris, il retrouve Antoine Bourdelle et fait la rencontre d'Aristide Maillol qui disait de lui : "C’est Laugé qui m’a appris à mettre un homme debout.". Achille Laugé partagera l’atelier de Maillol situé au 79 rue de Sèvres jusqu’en 1888.
Lors de sa formation, il est particulièrement influencé par la peinture de Paul Signac, de Georges Seurat et de Camille Pissarro. À son retour dans sa région natale, Achille Laugé se concentre sur la division du ton. Il s'installe à Carcassonne et en 1891, il épouse Marie-Agnès Boyer qui lui donnera quatre enfants.
En 1894, il expose trois huiles sur toile au Salon des indépendants et les retours sur celles-ci ne sont pas très élogieux, le Journal de Trouville écrivait : "Carcassonne a voulu épater Paris."
Au cours de la même année, le journal La Dépêche expose plusieurs tableaux à Toulouse, aux côtés de celles d’Achille Laugé, on y trouve des peintures de Maurice Denis, Pierre Bonnard, Henri-Gabriel Ibels, Maxime Maufra, Ker-Xavier Roussel, Paul Sérusier, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul René Georges Hermann, Louis Anquetin, Édouard Vuillard et Félix Vallotton.
Achille Laugé était notamment soutenu par un cercle d’amis composé d’Achille Astre, Jean Alboize, Achille Rouquet, Albert Sarraut et Maurice Fabre de Gasparets. En 1896, Achille Laugé décide d’opter pour la technique des fines hachures croisées.
À la mort de son père, il s’installe à Cailhau et choisit de mener une vie simple et au contact de la nature. À la manière d’un Claude Monet avec son bateau-atelier, Laugé se sert de sa charrette-atelier dans laquelle il peint en plein air avant de reprendre ses œuvres dans son atelier. Il poursuit ses recherches autour des lois esthétiques amenées par le pointillisme.
Après 1905, sa peinture est plus libre et composée de coups de pinceau larges et fluides, il peint principalement des paysages, des portraits, des scènes de vie et des natures mortes. Achille Laugé meurt à Cailhau le 2 juin 1944.
"Laugé aurait pu se contenter de faire partie de ces petits maîtres régionaux aux toiles pittoresques, attachantes parce que caractéristiques de leur terroir natal. Mais il n'est pas passé à côté du grand mouvement qui, dans la suite de l'impressionnisme, bouleverse la peinture à partir de la décennie 1880. L'emploi d'un nombre très restreint de couleurs pures et la touche divisée qui apparaissent dans l'essentiel de son œuvre évoquent une communauté de recherche picturale avec le néo-impressionnisme. Son orientation vers une nouvelle manière de peindre, associée à une poésie qui lui est propre, fait de lui mieux que le félibre qui chante son Languedoc natal et lui donne la dimension d'un artiste national." Nicole Tanburini
Achille Laugé rencontre du succès au sein des salles des ventes notamment en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis qui sont les marchés principaux pour cet artiste. Sa cote sur le marché de l’art a augmenté de 277 % selon Artprice entre 2000 et 2021.